Âgée de 51 ans et inconnue de la justice, elle a été mise en examen ce mardi et a été placée en détention provisoire. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Une femme de 51 ans a avoué avoir tiré mortellement sur sa voisine de 80 ans à Soings-en-Sologne, dans le Loir-et-Cher, en raison des aboiements du chien de cette dernière, et a été mise en examen pour assassinat, a indiqué ce mardi le procureur de Blois.
Les faits se sont produits dimanche peu avant 22 heures. Les pompiers ont constaté le décès d'une femme de 80 ans, touchée par des tirs d'arme à feu et retrouvée "étendue à proximité immédiate de son canapé", selon un communiqué du procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.
L'autopsie a confirmé "que les coups de feu tirés l'un sur le flanc droit et l'autre sur le flanc gauche de la victime étaient à l'origine de la mort".
"Il fallait que 'quelqu'un la bute'"
La mise en cause a expliqué aux enquêteurs avoir "de fréquentes et régulières altercations verbales avec sa voisine, la victime, au sujet d'aboiements de chiens". Dimanche, elle est sortie de chez elle entre 21h30 et 22h00 armée d'un des quatre fusils de chasse qu'elle détenait chez elle avec deux cartouches.
"Elle se présentait au portail de voisins en hurlant qu'elle allait 'la buter'". Désarmée par ses voisins dans un premier temps, elle est ensuite retournée chez elle en redisant "qu'il fallait que 'quelqu'un la bute'".
Quelques instants plus tard, deux coups de feu étaient entendus. "La dame avait pris chez elle un nouveau fusil, était entrée chez sa voisine en escaladant un grillage puis lui avait tiré dessus à deux reprises", poursuit le communiqué.
Elle a été mise en examen mardi du chef "d'homicide volontaire avec préméditation" et placée en détention provisoire. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La brigade de recherches de Romorantin-Lanthenay a été chargée de l'enquête.
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